LE SOLEIL DES TEMPS NOUVEAUX


  1. Présentation : La réalité sidérale de l’esprit humain

  2. Se défaire de la peur

  3. La justice arrive

  4. Fleurs de l’Age présent

  5. Il fallait chérir la terre

  6. La terre accouche à nouveau

  7. Nous sommes le cosmos

  8. Une nouvelle fenêtre pour regarder à l’intérieur

  9. Le temps n’existe plus

  10. Tu peux construire autour de toi un royaume merveilleux

  11. Ne t’isole pas

  12. Etre ou ne pas être

  13. Hôtes de l’espace

  14. Etre humain

  15. Une nouvelle histoire commence 


    16. (DE LA CIVILISATION) DES PYRAMIDES

    (ABOUT THE CIVILIZATION) OF THE PYRAMIDS

La réalité sidérale de l’esprit humain. Le cosmos, c’est l’homme et la femme.

La vie sur terre, dans les pays, dans les civilisations, dans les sociétés épouse la respiration universelle.

Aujourd’hui, l’œil de l’homme s’ouvre à cette réalité. Les étoiles se rapprochent de nous en distance et en pensée pour nous rappeler que nous avons trop regardé nos traces sur le sol.

Aujourd’hui est un autre jour, une nouvelle époque, une nouvelle ère, nous allons redécouvrir qui nous sommes. Les hôtes de la terre, du ciel, de l’espace.

Aujourd’hui est un nouveau jour, un nouveau monde pour l’homme nouveau.
Celui qui ne regarde plus ses traces sur le sol. Celui qui ne trace plus les frontières. Celui qui ne retrace plus les erreurs ancestrales. Celui qui renaît à la vie. La vie qui ne connaît pas le bruit des machines, la rumeur des craintes, l’odeur des rancœurs, les cris du temps rétréci.

La vie qui reconnaît les besoins de chacun. La vie que chacun rêve de vivre enfin.

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Se défaire de la peur. Laisser les bagages accumulés sur son sentier. Ouvrir le cœur à une autre réalité. Les liens qui nous nourrissent les uns les autres, ceux de l’amour lumineux. Il traverse les sentiers de nos corps et nous rassemble. Il n’y a pas de fracture entre nous. Il n’y a pas de faille en nous. Il y a une circulation, celle de la lumière universelle.

Je dirige mes pensées vers toi, les entends-tu ? Je sais que tu les entends. Tu diriges tes pensées vers moi, je les écoute. Je les traduis en breuvage pour mon cœur, il grandit pour toi.

L’amour, il est puissant. Il construit les charpentes infinies d’un univers qui nous sourit de toutes ses couleurs. Il faut fermer les yeux et ouvrir l’œil intérieur pour voir les couleurs de cet univers.

L’univers indescriptible des étoiles, des toiles tissées par nos pensées peuplées de lettres de feu qui s’unissent et se divisent. Des lettres de feu qui se cherchent les unes les autres, se ressemblent et s’assemblent pour faire trembler les murs de notre imagination jusqu’à ce qu’ils s’écroulent. Sur les ruines, dansent déjà de nouvelles étoiles plus lumineuses, elles nous promettent qu’elles vont grandir. Il faudra les accueillir, nos pensées doivent grandir elles aussi. Leur nourriture sera le soleil des temps nouveaux. Un amour dont on a connu que les habits et qui nous offre son corps et son esprit.

Je t’aime et je ne peux pas mesurer ce sentiment. Il m’est inconnu mais lui me connaît. Il me prend par la main et me conduit vers toi. Entends-moi et prépare-toi à m’accueillir. Nous irons ensemble faire trembler les murs de notre imagination jusqu’à ce qu’ils s’écroulent et nous danserons sur les ruines, plus lumineux. Je te promettrai de grandir, tu feras la même promesse. Nous grandirons tous les deux pour répondre au cosmos.

Le cosmos, c’est toi et moi. Toi et moi nous sommes le cosmos.
L’homme et la femme vont changer de regard l’un sur l’autre. Ils vont découvrir qu’ils sont des étoiles amoureuses de leur propre éclat, amoureuses dans leur éclat mutuel, amoureuses pour leur éclat mutuel qui grandira et cherchera à se répandre jusqu’au bout des mondes endormis.

La terre se réveille. L’éclat des étoiles l’a sorti de son sommeil.
Ceux qui s’aiment, ceux qui aiment sont des étoiles. Ce sont ces étoiles qui ont réveillé la terre.

Les hommes qui sortent du lit ne reconnaissent plus leur couche. Ils découvrent qu’il gisaient dans un tombeau. Ils lèvent les yeux au ciel et se souviennent. Les pépites d’argent qui dansent dans le firmament est leur aube nouvelle. 

L’aurore est notre nouveau décor.
Nos pays enlacent leur drapeaux, nos rêves deviennent sages et forts. Solides comme nos cœurs gonflés d’amour et d’eau fraîche.

La citadelle n’est plus belle. Sa beauté était cruelle. Elle nous avait classé, trié, rangé, changé en chacune de ses pierres. Nous étions fiers d’être inertes.

L’aurore est notre nouveau décor. Plus personne ne dort. Les membres se revigorent. Le flux de nos paroles est fluide. Nous glissons dans nos échanges naturels, fidèles à nous-mêmes.
Nous, toi, moi, lui ou elle. Chacun existe dans notre esprit tel quel. On ne cherche plus à fouiller l’intention des autres. Quelle intention ? Quels autres ? Il y a nos échanges naturels, il y a toi, moi, lui ou elle et nous sommes fidèles à nous-mêmes.

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La justice arrive. Le passé va s’écrouler. Les monuments qu’on admirait redeviendront des tas de pierres sous le regard nouveau de l’homme, grandi par son étoile divine.
Les formes qui servaient les idéaux pompeux seront déformées sous le regard nouveau de l’homme grandi par l’idéal divin.

Tout œil verra que le temps n’est plus d’être torturé par la faim près de ceux qui pourrissent leur estomac, que le temps n’est plus d’être torturé par la soif près de ceux qui s’enivrent de boissons amères. Tout œil verra que l’équilibre tient en soi, tout œil verra l’équilibre hors de soi.

Chacun pourra poser sa tête sur l’oreiller de son cœur. Les visages seront caressés par la douceur des temps nouveaux.

Que veux-tu dire ? Je veux dire que j’ai souffert que tu n’aies pas posé le regard sur moi lorsque je te souriais. J’ai souffert que tu aies admiré les monstres de beauté, les génies sans âme, les surdoués sans douceur. J’ai souffert que tu aies souhaité les imiter, que tu aies voulu emprunter leur image pour régner à ton tour sur les pauvres âmes endormies, ignorantes de leur propre trésor. J’ai souffert que l’amour et l’amitié aient dû se cacher pour continuer d’exister. J’ai souffert que chacun ait manqué de foi en soi-même attiré par le chant des sirènes. J’ai souffert qu’on ait oublié de se battre, non contre l’esprit de la civilisation mais contre nos propres dragons, qui chaque jour, crachaient le feu sur notre simplicité d’enfant, sur nos rêves enchantés, sur nos élans spontanés.

La civilisation n’a rien fait que nous n’ayons autorisé. La civilisation c’est nous, déformés par nos désirs de grandeur déformée.

Le corps de la civilisation est celui d’une déesse dont la chair est pourrie, qui cache sa misère sous les fards et le faste.

Le cœur de la civilisation est celui des hommes qui ont perdu le sens de la compassion.

L’esprit de la civilisation est rempli de lui-même, ses yeux ne voient plus que son propre nom, sa bouche ne chante plus que son propre nom, ses oreilles n’entendent plus que son propre nom.

Mais la justice arrive, le passé va s’écrouler.

Chacun pourra dire son propre nom et celui des autres avec amitié, sans se cacher.

Les pyramides qu’on admiraient redeviendront des tas de pierres. Nous construirons des choses nouvelles autour de nous. Nous serons le centre de nos architectures qui auront la forme de nos galaxies. 

Fleurs de l’Age présent, vous allez grandir et rajeunir pour témoigner par votre simple présence que la croissance existe et que la jeunesse ne passe pas.

La pensée sombre que l’homme a accouché durant des millénaires s’évapore peu à peu grâce au souffle chaleureux de l’ange humain.

Les étoiles, elles sont dans ses yeux. Il a tellement contemplé le ciel, qu’il est descendu dans ses yeux.
L’éclat du regard de l’homme qui a contemplé le ciel fait de lui un ange.

Il ouvre ses ailes invisibles pour étreindre de son amour ceux qui le demandent. Ces hommes qui ont oublié de regarder le ciel, qu’on piétine parce qu’ils n’ont pas l’éclat des anges.

L’homme est une étoile, qu’on s’en souvienne.

Le ciel n’est pas seulement au dessus de nos têtes, il est en nous. Nous y verrons les étoiles refléter notre image.

Nous retrouverons leur éclat et nous redeviendrons amoureux , de nous-mêmes, amoureux les uns des autres.

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Le temps se déplie, tournoie, se retourne. Il n’y a plus de règles, il n’y a plus de jeu. Le chant des sirènes est balayé par la tempête des cieux. Les bâtisses s’effondrent. Les titans tombent sur leurs genoux, le sol tremble, se fendille par endroits. Les titans se relèvent, leurs grognements déchirent les nuages.

Il n’y a plus de couleurs dans le ciel, il n’y a plus de couleurs sur la terre.

Les fées se cachent dans leur monde souterrain. Elles ne danseront pas. Elles ne scintilleront pas. Elles attendront la fin en silence.

La foudre arrive comme une justicière. Elle arrive pour achever l’œuvre qui a commencé. Elle va frapper sur toute chose qui défie le ciel. Les titans déchirent leurs habits, découvrent leur poitrine, l’heure a sonné. La foudre va frapper. En plein cœur. Ils sont prêts. Mais ils promettent de revenir. Ils reviendront habiter ce lieu qui leur est devenu si cher. Déjà les larmes de la compréhension coulent sur leur visage.

Il fallait chérir la terre. Il fallait l’aimer comme on aime une femme. Il fallait la couvrir de baisers, et lui chanter l’amour. Elle avait besoin de caresses, elle avait besoin d’être recouverte par le souffle chaud de la tendresse.

Ses rivières ne devaient pas être arrêtées dans leur course, elles étaient le sang qui charriait sa vie. Ses arbres n’auraient pas dû être transformés en piliers. Ils n’auraient pas dû être privés de leurs branches, de leurs feuilles, c’étaient leurs bras, c’étaient leurs mains. Ils s’en servaient pour caresser le halo de la terre-mère. Lorsqu’elle racontait ses secrets, les arbres frétillaient de tout leur corps, de toutes leurs branches feuillues. Ils lui demandaient de ne jamais cesser de parler.

Il ne fallait pas arrêter cela.

Les titans dans leurs larmes ont vu l’étendue de leur misère. Ils ont construit un monde pour la gloire, ils ont tout arraché pour ce monde que la foudre enflamme.

La main du temps prendra les cendres et les soufflera au vent qui les élèvera au firmament. La poussière devenue céleste racontera cette histoire de la terre aux habitants cosmiques. 

Les étoiles se rassembleront et descendront pour apaiser les blessures de ce monde foudroyé. Doucement et chaque jour, elles lui donneront à boire et à manger. Elles le recouvreront d’un nouvel habit de lumière. Elles resteront auprès de lui jusqu’à ce que la vie bouillonne à nouveau.

L’univers veille sur la terre endolorie qui ignore encore ce qui lui reste à découvrir. .....................................................................................................................................

Une pluie d’or descend.
Le corps des éléments est caressé, la douceur les plonge dans la béatitude.

La danse va commencer par de petites ondulations, qui seront de plus en plus larges, de plus en plus puissantes, qui s’étendront aux confins de la terre.

Le cœur se met à battre au creux de ce monde. Il chante une prière, la reconnaissance. Il s’adresse aux étoiles pour les remercier puis il s’adresse à l’univers entier qui ondule un instant au rythme de la prière.

La respiration est fluide, les fées sortent de chez elles, leurs ailes scintillent, elles se laissent porter par la douceur de l’atmosphère.

La terre accouche à nouveau. Elle mettra au monde toutes les beautés qui étaient inscrites au cœur de ses entrailles.

Le sol retrouvera ses arbres, plus majestueux, ses rivières, plus cristallines, ses créatures plus joyeuses.

Les fées reconnaissent leur univers magique. Bientôt, il y aura des hommes. Ils descendront du ciel dans la poussière des étoiles.

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 La nouvelle terre et l’avenir sont au centre de nous-mêmes. L’ancien monde et le passé sont en
dehors de nous-mêmes.

Le temps et le poids des choses, le poids de nos cœurs sont à l’extérieur.

Entrons dans nos royaumes, à l’intérieur, vivons l’avenir chaque jour sans que les jours soient comptés. A l’intérieur nous nous reconnaîtrons dans la légèreté sacrée, celle qui nous aura délivrée du passé coupable.

A l’intérieur, nous nous donnerons la main pour créer le nouveau monde, celui qui rayonnera pour le cosmos.

Nous sommes. Nous sommes le cosmos. Le cosmos en nous. Le cosmos est nous. Le temps est le chemin parcouru pour rejoindre sa voix qui nous appelle.

Plus nous nous approchons, plus le temps s’efface et laisse place à nous-mêmes, comme nous sommes :

Cosmos, Hommes, Hommes-Cosmos, Cosmos-Hommes.

Nous sommes. Somos.
Comment atteindre ce qui est déjà en nous ?

Croire que c’est en nous. Croire que le sang qui parcourt nos veines respire par l’univers. Croire que chacun de nos membres a été créé par le fluide éternel. 

Savoir que nous sommes, de la surface au centre, de l’extérieur à l’intérieur, le reflet exact de la création cosmique.

Croire ouvre un passage, à l’intérieur du cœur. Il faut y aller pour savoir.

A chacun de nos pas, la voix du savoir, la voix du cosmos résonnera. A chacun de nos pas la lumière du phare, notre cœur grandira.

Nous serons guidés vers le royaume intérieur.

Nous découvrirons que ses richesses, nos richesses, sont insondables et nous serons émerveillés et nous choisirons de manifester nos merveilles ensemble pour répondre au cosmos :

« Somos. Nous sommes l’homme que tu as créé, nous sommes tes beautés, tes mouvements, tes immobilités, nous sommes tes mesures, tes démesures, nous sommes tes lumières, tes obscurités, tes silences, tes musiques. Nous sommes ce que tu fais et défais. Nous sommes ce que tu veux de nous. Nous sommes heureux. Nous sommes »

La nouvelle terre et l’avenir sont au centre de nous-mêmes, ils nous appellent. 

Une nouvelle fenêtre pour regarder à l’intérieur. Le retournement de l’esprit. Le regard originel. L’œil véritable.

Celui qui regarde à l’intérieur des corps. Les corps terrestres, les corps célestes.

A l’intérieur de mon corps sous le vêtement de peau, il y a les organes qui forment leur monde et qui vivent cachés, jouissant de la tranquillité nécessaire pour agir selon leur nature, tels qu’ils ont été créés. Ces organes forment un monde qui recouvre un autre monde, infini, celui-là. C’est le fluide cosmique, le fluide cosmique de l’esprit éternel.

A l’intérieur du corps de la terre-mère, sous l’écorce, il y a les organes qui forment leur monde et qui vivent cachés, jouissant de la tranquillité nécessaire pour agir selon leur nature, tels qu’ils ont été créés. Ces organes sont les sols réels, les océans réels, les cieux réels qui respirent à l’intérieur de la terre. Ils recouvrent l’autre monde infini, le fluide cosmique, le fluide de l’esprit éternel.

A l’intérieur des corps célestes, sous la surface, il y a les organes qui forment leur monde et qui vivent cachés, jouissant de la paix nécessaire pour agir selon leur nature, tels qu’ils ont été créés. Ces organes forment un monde qui recouvre l’autre monde infini : le fluide cosmique de l’esprit éternel.

Le fluide cosmique est à l’intérieur de tout ce qui existe, corps terrestres et célestes, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. C’est le père des existences.

Le fluide cosmique est à l’extérieur de tout ce qui existe, hors du vêtement de peau, de l’écorce, de la surface des choses. C’est le ciment des existences.

Nous avons établi nos demeures sur le corps de la terre. Elle ne nous a pas confié son cœur, la vie qui est à l’intérieur de son corps, sous l’écorce.

Nous n’avons pas vu ses organes, nous n’avons pas vu la forme de ses océans intérieurs, ni celle de ses cieux intérieurs. Nous n’avons que deux yeux qui projettent leur regard à l’extérieur de nous- mêmes, sur la surface des choses. La surface de la terre que nous habitons, celle des cieux que nous explorons, celle des étoiles que nous observons.

Il nous manque le regard intérieur. Celui qui nous permettra de voir l’envers du décor, l’endroit des choses. Celui qui nous permettra de découvrir la présence du fluide cosmique où il se trouve. Partout.

Depuis mon cœur, j’ai entendu les sons de la terre, ceux de ses organes, ils se mélangeaient harmonieusement aux cris des enfants qui jouaient à la surface de son corps.

Notre univers résonne de tous les sons qu’il contient, ceux de notre terre intérieure et extérieure, ceux des planètes et des étoiles. C’est le fluide cosmique qui recueille les sons, les répand et les tient ensemble.

Entrons par la nouvelle fenêtre dans notre fluide. 

Le temps n’existe plus. Il y a le fluide cosmique, qui me conduit là où il veut. Pendant que j’écarquille les yeux, émerveillée.

Les phénomènes, les faits, les événements sont le fruit de la rencontre des choses et des êtres que l’invisible met ensemble pour se rendre visible.

Sa beauté transparente devient apparente à travers nos existences qu’il rassemble et désassemble sans fin.

Le temps n’existe plus à mes yeux, l’esprit cosmique a repris sa place. C’était lui le temps, caché sous mon œil voilé.

Le conte de fées commence. Je rêve éveillée. .....................................................................................................................................

Tu peux construire autour de toi un royaume merveilleux, que tu enchanteras et qui t’enchantera. Tu peux construire avec tes rêves une réalité qui t’élève au delà de tes rêves.
Tu peux tisser ensemble les fils de toutes les couleurs de ce monde et des autres mondes.
Tu peux tisser ensemble tes visions féeriques de l’univers.

Tu peux créer un nouvel espace où régnera, dans de somptueuses lumières, la paix et la joie, l’amour et la liberté.

Tu peux créer une multitude de mondes qui resplendiront par la gloire de ta création.

Tu le peux, ne me quitte pas des yeux car je suis la magie qui remplit, jour après jour, ton cœur et ton esprit.

..................................................................................................................................... Ne t’isole pas.
Ne laisse pas l’obsession envahir tes rêves.
Ne laisse pas tes rêves devenir des cauchemars.

Ne laisse pas la lassitude s’immiscer entre nous.
Ne laisse pas l’impatience agiter ton corps, ton cœur et troubler ton espace.

Chaque chose est à sa place, me dit le cosmos, chaque chose ne se déplace que par ma volonté. Tu verras bien ce qui se passera si tu gardes les yeux sur moi. Ne t’isole pas.

Je n’ai que des merveilles à t’offrir, fais-moi confiance. Ne tombe pas dans l’agitation du désespoir qui te donne l’illusion d’agir. Reste calme, reste avec moi, accepte pour de bon de vivre avec moi.

Tu appartiens au cosmos et le cosmos t’appartient dans la paix de ton cœur. .............................................................................................. 

III ETRE OU NE PAS ETRE

L’avenir porte un nom nouveau.

Nous pouvons choisir de rester ensevelis sous la peur d’être nous-mêmes ou nous pouvons choisir de ne plus nous cacher, de montrer notre visage et nos mains pour créer des choses nouvelles.

Nous pouvons choisir de resplendir sous le soleil des temps nouveaux.
Etre ou ne pas être, faire ou ne pas faire partie d’un avenir merveilleux, façonné par nous.

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L’espace est infini, c’est notre maison, nous sommes ses invités éternels. Et ses enfants éternels. Nous lui ressemblons. Donnons nous la main en toute conscience, soyons des bracelets, des colliers, les bijoux qui ornent le corps de l’espace pour lui rappeler qu’il n’est pas vide, rappelons-nous que nous ne sommes pas vides mais remplis d’espace.

Hôtes de l’espace

Nous avons changé de dimension Le cœur a ses raisons
Que la raison connaît

Nous avons changé de dimension Etre ou ne pas être
N’est plus la question

Chacun au diapason de son étoile Place à la chanson sidérale

C’est bien nous
Les hôtes de l’espace

C’est bien nous
On va faire de la place

- Passe par ici, passe
Passe à ton tour, passe, passe Passe partout, Passe par ici passe, passe, pas ici-bas Passe par ici -

Nous avons changé de sensation Chassé de l’atmosphère
Les vents contraires

Nous avons changé de sensation Flotter dans l’atmosphère
Dans le corps de nos rêves

Chacun au diapason de son étoile Place à la chanson sidérale

C’est bien nous
Les hôtes de l’espace

C’est bien nous
On va faire de la place 

- Passe par ici, passe
Passe à ton tour, passe, passe Passe partout, Passe par ici passe, passe, pas ici-bas Passe par ici -

Etre humain
Connaître mes racines
Celles qui sont dans la terre Celles qui sont dans le ciel Celles qui sont dans mon cœur Depuis des millénaires

Connaître mon corps Ce qui est dedans Ce qui est dehors

Connaître l’énergie Comme elle conduit Comme je la suis Comme elle me dit Que je suis la vie

Connaître mon cœur Lorsque je ris Lorsque je pleure

Sentir le parfum des fleurs
Toucher le visage de mes semblables Penser au bonheur
Entendre l’invraisemblable

Un nouveau monde se dessine Sous mes yeux attentifs
Mes mains s’ouvrent
Pour construire l’avenir 

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L’histoire de l’humanité est celle de l’homme qui creuse la terre pour trouver son âme. Une nouvelle humanité va naître, l’homme qui regarde les étoiles retrouve son âme. Une nouvelle histoire commence.

Le temps des pyramides est révolu, nous allons apprendre à vivre et à nous mouvoir comme les planètes et les étoiles.